La Rue
 
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Analyses

La Meute

De Robert Doisneau

 

Le photographe

* Il obtient son diplôme de graveur-litographe à 17 ans ;

* Il exprime tôt son goût pour la photographie "urbaine" ;

* Il commence par être photographe pharmaceutique ;

* Recruté par Vogue après guerre ;

* Il reçoit le pris Niepce en 1956.

 

Description

* Photographie en noir et blanc ;

* Place de la Concorde (Paris) ;

* Une jeune femme traverse devant les automobilistes.

 

Analyse

* Prise au téléobjectif ;

* Traduit l'inquiétude de Doisneau face à la civilisation de l'automobile ;

* Intérroge le rapport entre présent et passé.

 

 

 

Doisneau , photographe

Né le 14 avril 1912 à Gentilly (Val d'Oise) dans une famille de petits bourgeois toute vouée à la cause de l'entreprise familiale de plomberie, Robert Doisneau passe une enfance difficile dans une ambiance imprégnée par des valeurs rigides de sérieux et d'application. A défaut d'être ingénieur, ce qu'ambitionnait l'ensemble de sa famille, il se destine à être graveur lithographe. Il obtient son diplôme en 1929, mais la rigidité d'un travail extrêmement minutieux lui impose rapidement de choisir un palliatif extérieur. C'est la photographie qui lui offre alors l'opportunité d'exprimer ses goûts et son penchant pour l'illustration de la vie citadine. Il n'a pas 20 ans quand officiellement sa carrière « professionnelle » de photographe commence.

Il associe à sa carrière débutante de dessinateur en lettres, une activité plutôt empirique de photographe pharmaceutique au sein des ateliers ULMAN. L'année suivante le journal Excelsior lui offre l'opportunité d'éditer son premier reportage photographique. Il devient photographe illustrateur indépendant au cours de l'année 1939. Engagé comme simple soldat pour la défense de son pays en 1940, Robert Doisneau continue après le 10 mai cette action, au sein de la résistance. Ses rencontres avec Blaise Cendrars, Henri Cartier-Bresson et Pierre Betz sont alors déterminantes et montrent un véritable intérêt de la communauté intellectuelle pour son travail.

Victime de son succès, Robert Doisneau ne peut refuser un engagement très intéressant avec la revue Vogue. C'est ainsi qu'il se retrouve à immortaliser les jet setters et célébrités de l'époque. Il restera sous contrat jusqu'en 1952. En 1956, le prix NIEPCE vient couronner une décennie incontournable qui lui a permis de s'exprimer aussi bien au niveau national par la parution de 6 livres en collaboration avec des écrivains de renom qu'au niveau international par la qualité de ses images et l'excellence de ses expositions. En 1971, il est immortalisé sur la pellicule grâce au talent de François Porcile. Le film Le Paris de Robert Doisneau sort au cours de l'année 1973. En 1983, il obtient le grand prix national de la photographie. Il meurt en 1994.

Description

La photographie en noir en blanc présente une jeune femme qui traverse une rue, Place de la Concorde, en poussant une poussette où est assis un enfant. Arrivant sur elle, une trentaine de véhicules venant de traverser le pont semblent s’entremêler de façon totalement aléatoire.

Analyse

Pris au téléobjectif sur la place de la concorde à Paris, ce cliché rend compte de l’inquiétude de Doisneau face à la civilisation de l’automobile et à l’impact qu’elle a sur la vie de tous les jours. « Il est dans Paris des espaces. Le passage réservé aux piétons place de la Concorde se trouve sur l’emplacement où, il y a deux siècles, se dressait la guillotine. Aujourd’hui, certaines personnes extrêmement agiles réussissent à échapper à la meute des automobilistes. »

conclusion
lieu de la dernière chance... avant tout un lieu de vie...en ville centre des revendications populaires... nouveau lieu d'expression artistique... le public les documents la recherche documentaire la problématique le plan de classement de Gérard Jugnot de Robert Doisneau des Ogres de Barback du Collectif_fact de Chris Marker de l'association Hors les murs d'Elena Dapporto retour à l'introduction